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L’assurance invalidité prend du galon

Les régimes d’assurance invalidé sont plus à la mode depuis le début de la pandémie, les employés prenant conscience de leur importance, souligne un sondage de RBC Assurances. Plus précisément, un quart des répondants affirment que la souscription d’une assurance invalidité est plus importante pour eux depuis la pandémie, tandis qu’un répondant sur cinq affirme être plus susceptible de souscrire ce type d’assurance depuis la COVID-19.

De façon générale, les Canadiens qui ne bénéficient pas d’une protection de leur employeur sont de plus en plus nombreux à souscrire leur propre assurance invalidité, qui servira à remplacer le revenu perdu. Près d’un quart (23 %) des Canadiens ont souscrit leur propre assurance invalidité, soit une hausse de 8 points par rapport à l’an dernier, ce qui signifie que plus de la moitié (55 %) des Canadiens bénéficient maintenant d’une protection, soit dans le cadre de leurs avantages sociaux ou à titre personnel (comparativement à 50 % en 2019). Santé mentale : les mentalités évoluent À peine plus de la moitié (51 %) des Canadiens considèrent que la dépression ou l’anxiété constitue une forme d’invalidité. Cette proportion est toutefois nettement plus élevée chez les personnes qui ont déjà fait l’expérience d’un arrêt de travail en raison d’une invalidité (59 %) que chez celles qui ne connaissent personne ayant déjà connu de tels problèmes ou n’ayant jamais elles-mêmes dû arrêter de travailler (39 %). « Recevoir un diagnostic de dépression ou d’anxiété peut en effet porter un coup dur, mais les résultats montrent que la plupart d’entre nous ne comprennent pas vraiment les répercussions d’une réalité avant de l’avoir nous-mêmes connue, explique Maria Winslow, directrice générale principale, assurance de personnes à RBC Assurances. Il y a encore une proportion importante de Canadiens qui ne considèrent pas les troubles dépressifs et anxieux, parfois invisibles, comme une invalidité. Pourtant, la maladie mentale est cause de la majorité des demandes de prestations d’invalidité. » Les attitudes changent tout de même lentement. Dans l’ensemble, les Canadiens sont de plus en plus à l’aise avec l’idée de reconnaître un trouble mental : 77 % ont indiqué qu’ils briseraient le silence sans problème ou à contrecœur, comparativement à 73 % l’an dernier. Cependant, parmi les répondants qui ont déjà dû arrêter de travailler en raison d’une invalidité, 80 % d’entre eux parleraient de leurs difficultés, comparativement à 72 % chez ceux qui n’ont jamais arrêté de travailler pour cause d’invalidité ou qui ne connaissent personne qui a vécu une telle situation. Les principales raisons pour ne pas admettre ou être réticent à admettre une maladie mentale sont la vie privée, la peur d’être traité différemment et la crainte de faire l’objet de préjugés. Cela représente un changement par rapport à 2019, où la crainte de faire l’objet de préjugés était le plus grand obstacle à la reconnaissance d’un trouble mental. La plupart des Canadiens conviennent toutefois que tenter de cacher une maladie mentale peut avoir des conséquences négatives sur le bien-être personnel (70 %), les relations familiales et amicales (66 %), la productivité au travail (67 %) ainsi que les relations avec les collègues (65 %).

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